Les études

Impact du réveil brutal sur la santé 

Pression artérielle, AVC, crise cardiaque 

Une étude menée par l’Université de Virginie a révélé que se réveiller brutalement avec une alarme peut entraîner une augmentation de la pression artérielle de 74 % par rapport à un réveil naturel. Ce pic de stress matinal expose à un risque plus élevé d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de crises cardiaques.

Selon des chercheurs de l’Université de Notre Dame, l’alarme perturbe le cycle naturel du sommeil, ce qui peut contribuer à une sensation de fatigue tout au long de la journée.

Mode 'combat ou fuite'

Cette même étude, menée par l’Université de Virginie, explique qu’un réveil brutal peut activer le système nerveux en mode 'combat ou fuite', mettant le cœur sous stress. « Cela peut provoquer de la fatigue, de l’essoufflement, de l’anxiété, une raideur de la nuque et, lorsque [la pression artérielle] est aiguë, des saignements de nez et des maux de tête »

Les informations sur l'exposition aux ondes se trouvent plus bas dans les études, catégorie "Les ondes électromagnétiques".

 

Gain de temps

Un réveil efficace permet un véritable gain de temps au quotidien. En effet, 64 % des Français utilisent la fonction répéter, ce qui représente près de quatre mois de leur vie passés à repousser l’heure du réveil. De plus, 57 % admettent rester au lit plus de cinq minutes chaque matin, soit environ deux jours par an perdus.

 

Inertie du sommeil

Un réveil brutal est l’une des principales causes de l'inertie du sommeil.

Il s'agit de ce brouillard cérébral ressenti au réveil : fatigue, confusion, baisse de vigilance. Elle peut réduire les performances cognitives, ralentir la coordination et le raisonnement, et prolonger le temps de réaction.

Lorsqu’un réveil brutal interrompt une phase de sommeil profond, il perturbe les processus naturels du cerveau et laisse la personne désorientée et fatiguée, parfois pendant plusieurs heures. Cette méthode de réveil force le corps à passer d’un état de repos profond à un état d’alerte, ce qui amplifie la sensation de confusion et de fatigue.

Rythme circadien/horloge biologique

 

Au moins un de ces problèmes vous est-il familier ? : Problème de sommeil, fatigue, somnolence, difficulté à se concentrer, perte de mémoire, stress, santé mentale et émotionnelle faible, obésité, diabète, hypertension, .... La liste est encore longue.

Tous ces problèmes ont une chose en commun : un rythme circadien déréglé. Pour aller à l’essentiel, le rythme circadien c’est l’horloge interne de notre corps qui régule son fonctionnement sur un cycle de 24 heures.

Quelques facteurs de son dérèglement :

• Les réveils brutaux ou répétitifs (fonction répéter)
• L’exposition aux écrans le soir 
• Les notifications et réveils nocturnes 
• Le scrolling nocturne ("revenge bedtime procrastination") 

Les risques de son dérèglement : 

• Problèmes de sommeil : Difficulté à s’endormir, réveils fréquents, ou un sommeil globalement insuffisant, souvent confondus avec de l’insomnie.
• Fatigue et somnolence : Une sensation constante de manque d’énergie, de journées interminables, et de difficulté à rester alerte.
• Problèmes cognitifs : Difficulté à se concentrer, perte de mémoire, et incapacité à accomplir des tâches nécessitant précision et réflexion.
• Risque d’accidents : Augmentation des accidents de voiture, erreurs graves au travail, ou blessures liées à une baisse de vigilance.
• Détérioration mentale et émotionnelle : Stress accru, risque de dépression, et impact négatif sur les relations personnelles.
• Problèmes de santé : Risques accrus d’obésité, de diabète, de crises cardiaques, d’hypertension, et même de certains cancers.

Un rythme circadien aligné, c’est :

• Un sommeil réparateur qui améliore votre énergie et votre productivité.
• Une meilleure gestion du stress et des émotions.
• Une prévention efficace des risques pour votre santé physique et mentale.

 

 

Les écrans le soir

Lumière bleue

Je ne vous apprends rien : l’utilisation des écrans le soir perturbe considérablement le sommeil. La lumière bleue émise par les écrans bloque la production de mélatonine, aussi appelée l’hormone du sommeil, et donne une fausse impression de ne pas être fatigué. Pour rappel, cela dérègle également le rythme circadien.

Et puis soyons honnêtes : garder son téléphone près de l’oreiller, c’est l’assurance d’être tenté de le consulter à la moindre notification ou appel. Que ce soit avant de s’endormir, dès le réveil, ou même en plein milieu de la nuit !!! on y cède tous...

Voici quelques chiffres qui font réfléchir :

• 16 % des Français, et jusqu’à 28 % des 18-34 ans, sont réveillés la nuit par leur téléphone.
• Près de la moitié d’entre eux prennent même le temps de répondre.
• Cette habitude, appelée "effet sentinelle", pousse à rester en alerte par peur de manquer une information, ce qui augmente encore le manque de sommeil.
• Et ce n’est pas tout : 45 % des adultes utilisent leur écran au lit le soir, et un quart d’entre eux passent plus d’1h30 devant.

Résultat : la lumière bleue, l’excitation cognitive, et l’effet sentinelle s’enchaînent, perturbant le repos dont vous avez besoin pour bien démarrer votre journée.

Les ondes électromagnétiques

Les ondes électromagnétiques émises par les téléphones peuvent avoir plusieurs effets sur le corps. Elles stimulent les nerfs, notamment ceux des yeux, et peuvent même chauffer légèrement la peau ou les tissus internes, un phénomène connu sous le nom d'effet thermique. Ces ondes influencent également temporairement certaines fonctions corporelles, comme l’activité cérébrale.

L’exposition prolongée peut entraîner des conséquences plus sérieuses. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les radiofréquences comme "possiblement cancérogènes", car elles pourraient augmenter le risque de tumeur cérébrale sur le long terme.

De plus, les ondes peuvent provoquer une électrohypersensibilité, qui se traduit par des maux de tête, des troubles du sommeil, des difficultés d’attention, et des problèmes de mémoire. Ces impacts affectent directement les performances cognitives et la qualité du sommeil.

 

Le cercle vicieux de la procrastination

Combien de fois avons-nous retardé l’heure d’aller nous coucher juste pour "scroller un peu plus" sur notre téléphone ? Ce comportement, appelé "procrastination au coucher", nous pousse à repousser le moment de dormir, souvent au détriment d’un sommeil régulier et réparateur. Résultat : on se réveille fatigué, la journée commence mal, et le manque de sommeil s’accumule. Cela impacte notre santé mentale et notre productivité.

Et puis, il y a la "revenge bedtime procrastination" : cette envie de grappiller du temps pour nous, en naviguant sur les réseaux sociaux ou en regardant des vidéos, malgré l’heure tardive. C’est comme une petite revanche, une façon de reprendre un peu de contrôle sur notre journée. Mais en réalité, on finit par s’enfermer dans un cercle vicieux : moins de sommeil, plus de fatigue, et encore plus de tentation de scroller le soir suivant. Le stress, la fatigue, et les nuits écourtées deviennent alors une habitude difficile à briser. Cette situation vous parle, n’est-ce pas ?

 

 

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